Groupe Opérationnel MYCOWINE : Un projet innovant pour l'utilisation de champignons mycorhiziens dans la production de vins de haute valeur dans les caves de Castille-et-León et de La Rioja, dans un scénario de changement climatique.

Manuel pratique de viticulture et/ou mycoviticulture durable. Le manuel fournira aux techniciens de terrain et aux viticulteurs une référence permanente, avec des instructions détaillées basées sur des connaissances scientifiques et des expériences partagées, à utiliser lors de la mise en œuvre de modèles de gestion durable pour préserver la biodiversité dans leurs exploitations, ce qui se traduira par un produit de meilleure qualité. Il servira également de ressource pédagogique pour la formation des nouveaux travailleurs et des étudiants aux pratiques durables et favorisera l’innovation et l’amélioration continue en servant de point de départ à de nouvelles recherches et développements technologiques pour la gestion durable des vignobles. De plus, la mise en œuvre des recommandations entraînera une réduction de l’utilisation d’engrais, de pesticides et d’autres insecticides, ce qui non seulement profite à l’environnement en favorisant des sols et des écosystèmes plus sains et moins pollués, mais présente également des avantages économiques importants en réduisant les coûts d’exploitation et en attirant de nouveaux consommateurs soucieux de la durabilité environnementale. Caractérisation physico-chimique et microbiologique du sol de différentes parcelles viticoles. Comprendre la quantité et la diversité des micro-organismes vivant dans le sol, appelé « terroir microbien », permet de comprendre la santé d’un vignoble et son degré de différenciation par rapport aux vignobles environnants. Ces informations aideront les caves participantes à concevoir des modèles de gestion durable basés sur des outils biologiques et faciliteront la prise de décision concernant les pratiques viticoles et œnologiques les plus appropriées en fonction du potentiel microbien des raisins et du style de vin à produire.

De plus, cela permettra d’agir de manière préventive contre les facteurs externes qui pourraient compromettre la production et la qualité du vin, minimisant ainsi le risque de pertes de production. Elle permettra également une gestion efficace des ressources (engrais et autres intrants agricoles), réduisant ainsi les coûts associés à leur achat et à leur application. Cette caractérisation permettra également de comprendre la fréquence et la distribution de ces micro-organismes dans différentes zones géographiques et les facteurs communs qui influencent leur composition. Isolement et purification de champignons mycorhiziens et de bactéries locales capables de générer un biofertilisant spécifique pour améliorer la qualité du vin. La production à grande échelle de champignons mycorhiziens fournira un outil biologique commercialisable à l’échelle mondiale pour lutter contre les effets du changement climatique et accroître la résilience des cultures viticoles. Il s’agit d’un processus qui peut être adapté et étendu à d’autres zones géographiques, permettant un développement agricole plus durable tout en produisant des raisins de haute qualité pour produire des vins de grande complexité, de qualité et de valeur marchande. Création d'un label de gestion durable des sols viticoles. Ce label, qui n'existait pas auparavant, certifiera qu'un domaine viticole ou un vignoble répond à des normes spécifiques de pratiques agricoles durables, augmentant ainsi la crédibilité auprès des consommateurs, des distributeurs et des marchés internationaux, démontrant un engagement envers la conservation de l'environnement, la biodiversité et l'utilisation responsable des ressources. De plus, cela ajoute de la valeur aux produits sur un marché hautement concurrentiel, renforçant la réputation de la marque en tant que leader dans les pratiques agricoles responsables et permettant des marges de vente plus élevées. Conception et développement d'un programme de formation pour la gestion durable des sols.

Le programme bénéficiera directement aux caves participantes, qui disposeront d’un personnel hautement qualifié formé aux pratiques de gestion durable des sols, assurant ainsi la continuité des connaissances acquises au fil du temps. Parallèlement, il apporte une valeur significative au secteur viticole en fournissant des connaissances spécialisées qui peuvent être appliquées par tout domaine viticole souhaitant améliorer la durabilité et la qualité de ses vignobles. Cela permettra également le développement de nouvelles applications technologiques pour augmenter la productivité agricole. Enregistrement et protection des micro-organismes propres aux partenaires du projet en tant qu'amélioration de leurs actifs immatériels. Le résultat final sera un produit biofertilisant, spécifique à chaque type de sol et à chaque emplacement, adapté de manière optimale aux conditions environnementales locales, qui pourra être enregistré auprès du CECT au niveau international. Son application contribuera à la durabilité des vignobles et à leur résilience dans le contexte du changement climatique et apportera une valeur ajoutée à chacun des domaines viticoles en améliorant la productivité de la vigne (plus grande vigueur des plantes) et la qualité des raisins et du produit final : le vin. Ces produits biofertilisants constituent également une utilisation durable d’une ressource naturelle à fort potentiel : les micro-organismes du sol. Leur production est 100% durable, car ils ne génèrent aucun déchet.

Résultats de diffusion. Le plan de rayonnement du projet MYCOWINE contribuera à renforcer le secteur vitivinicole et agroalimentaire dans son ensemble, en communiquant ses valeurs à la société en tant que secteur essentiel composé d'entreprises durables, compétitives et responsables. Il favorisera une plus grande sensibilisation et une meilleure éducation aux pratiques agricoles durables et soulignera l’importance de préserver la biodiversité des sols, en éduquant les professionnels de l’industrie et le grand public sur les avantages de la viticulture durable. De plus, en transférant les résultats aux acteurs du système scientifique et de recherche (universités, centres de R&D, plateformes technologiques, etc.), il favorisera la recherche et le développement continus, stimulant l’innovation dans le secteur agroalimentaire.