Groupe opérationnel : Alternatives pour la lutte contre les mauvaises herbes à risque alimentaire

Actuellement, la lutte sur le terrain contre les mauvaises herbes qui présentent un risque pour la sécurité alimentaire (Datura stramonium L., Solanum nigrum L., Xanthium spp.) est principalement menée au moyen d’herbicides, qui sont complétés de manière isolée par d’autres stratégies. Toutefois, cette approche n’est pas suffisante, car la contamination de ces plantes (ou de parties de celles-ci) continue de se produire dans les produits végétaux transformés, avec le risque qui en résulte pour le consommateur et l’entreprise productrice.

D’un point de vue réglementaire, il convient de noter l’impulsion européenne en faveur d’une utilisation durable des produits phytopharmaceutiques, réduisant leurs risques et leurs effets sur la santé humaine et l’environnement, ainsi que la promotion de la lutte intégrée contre les ravageurs et des méthodes et techniques alternatives, telles que les méthodes de lutte non chimiques, réglementées par la directive 2009/128/CE. Au niveau espagnol, cela a été mis en œuvre à travers un premier Plan d’action national 2013-2017, qui est actuellement mis en œuvre dans le Plan d’action national 2018-2022, qui fixe des objectifs quantitatifs, des buts, des mesures, des indicateurs et des échéances.

En ce qui concerne la réglementation spécifique relative aux mauvaises herbes présentant un risque pour les aliments, il convient de noter qu'en 2015, la Commission européenne a publié la Recommandation UE 2015/976 du 19 juin 2015 relative à la surveillance de la présence d'alcaloïdes tropaniques dans les aliments, demandant aux États membres de surveiller la présence de ces composés dans certains aliments.