Projet H2020 BIOFRUITNET : Promouvoir l’innovation dans la production de fruits biologiques grâce à de solides réseaux de connaissances
- Taper Projet
- État Rempli
- Exécution 2019 -2023
- Budget alloué 1.999.302,5 €
- Portée Europeo
- Principale source de financement H2020
- Site Web du projet BIOFRUITNET
L’agriculture biologique est un secteur en pleine croissance dans l’agriculture européenne, mais l’augmentation des importations en provenance de l’extérieur de l’UE rend la concurrence difficile. Certains producteurs de fruits biologiques relèvent le défi et développent des stratégies pour maintenir les prix bas. Le problème est que les méthodes utilisées, ainsi que les connaissances acquises, sont connues localement et rarement partagées entre les producteurs de l’UE. Le projet BIOFRUITNET, financé par l'UE, créera un réseau pour compiler et synthétiser les techniques locales et scientifiques existantes sur les systèmes améliorés de culture fruitière biologique.
L’objectif général du projet est de diffuser les connaissances sur les meilleures pratiques parmi les agriculteurs de l’UE. Cette plateforme innovante renforcera la compétitivité de l’UE dans le domaine de l’agriculture biologique.
L’UE est la première région en matière de production de fruits biologiques, avec une production en pleine expansion et une demande croissante de produits biologiques chaque année. Cependant, dans le même temps, la quantité et la valeur des importations biologiques en provenance de pays extérieurs à l’UE augmentent. Pour les producteurs de fruits biologiques de l’UE, cela représente un défi pour réussir sur un marché de plus en plus concurrentiel. De plus, la culture fruitière biologique est une activité agricole très exigeante. Cela est dû au fait que le secteur est confronté à des problèmes spécifiques qui ne peuvent être résolus par des approches conventionnelles basées sur l’utilisation de substances synthétiques.
Les producteurs de fruits biologiques ne pouvant pas compter sur des intrants synthétiques, nombre d’entre eux ont développé des stratégies compétitives au niveau local pour améliorer la santé des plantes. De plus, de nombreuses recherches sont menées sur l’amélioration des systèmes de culture fruitière biologique. Le problème est que ces connaissances ne sont pas facilement accessibles aux agriculteurs européens et restent connues localement ou disponibles uniquement dans la sphère scientifique. Le secteur a besoin d’un réseau axé sur la production de fruits biologiques qui comble le fossé entre la science et la pratique et met des solutions locales à la disposition d’autres producteurs de fruits en Europe.
Par conséquent, les objectifs spécifiques de BioFruitNet sont :
- Recueillir et synthétiser les connaissances existantes prêtes à être mises en pratique.
- Créer un réseau d’innovation européen stable.
- Renforcer les réseaux établis.
- Distribuer largement les solutions.
- Développer la plateforme de connaissances sur l’agriculture biologique.
Pour atteindre ces objectifs, nous procéderons d’abord à un exercice de cartographie complet pour identifier les réseaux pertinents au niveau national dans les pays partenaires et au-delà (WP1). Ensuite, rassemblez toutes les connaissances pratiques et scientifiques existantes pertinentes pour les producteurs de fruits biologiques (WP2) et sélectionnez les meilleures pratiques (WP3). Nous nous concentrerons ensuite sur l’adaptation et la traduction de toutes les meilleures pratiques dans des formats faciles à comprendre, tels que des résumés de pratiques (WP4), et sur la diffusion des informations via des canaux à fort impact (WP5).
Échange de connaissances entre producteurs européens de fruits biologiques. L’agriculture biologique gagne en popularité, mais les connaissances spécialisées sont souvent limitées à l’intérieur des frontières nationales. Le projet BIOFRUITNET, financé par l’UE, s’est efforcé de surmonter cet obstacle. L’agriculture biologique connaît une croissance rapide en Europe.
Cependant, en 2020, seulement 9,1 % de la superficie agricole totale de l’UE était consacrée à la production biologique. Dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe, la stratégie « De la ferme à la table » a fixé un objectif de 25 % des terres agricoles de l’UE consacrées à l’agriculture biologique d’ici 2030. L’agriculture biologique est un défi et une technique exigeante. Les agriculteurs sont confrontés à un certain nombre de défis pour lesquels ils ne peuvent pas recourir aux solutions conventionnelles, telles que la gestion des sols, la fertilisation et la protection des cultures. De nombreux agriculteurs biologiques européens ont développé leurs propres stratégies agroécologiques pour améliorer la santé des plantes et optimiser l’agriculture biologique, mais une grande partie de ces connaissances n’est pas largement diffusée, en partie à cause des barrières linguistiques et géographiques. « Il existe déjà une culture de partage d'informations à travers des réseaux d'échange de connaissances formellement et informellement établis en Europe », explique Sophie Egerer de Naturland, coordinatrice du projet BIOFRUITNET (Boosting Innovation in Organic FRUIT production through strong knowledge NETworks).
Ces réseaux fonctionnent toutefois principalement au niveau local et les informations sur le savoir-faire existant, en particulier, ne traversent guère les frontières régionales ou nationales. Le projet BIOFRUITNET, financé par l'UE, visait à surmonter ce problème de communication en créant un réseau de connaissances, en ligne et hors ligne, pour collecter et partager les connaissances locales et scientifiques sur la culture de fruits biologiques à travers l'UE, dans les langues locales. « La contribution de BIOFRUITNET à rendre les connaissances en matière d'agriculture biologique beaucoup plus accessibles aux agriculteurs de toute l'Europe est considérée comme un effort majeur pour favoriser la transition vers une UE plus verte », note Egerer. Identification des connaissances agricoles existantes
L'équipe BIOFRUITNET a d'abord interrogé les agriculteurs, les conseillers et leurs associations afin d'identifier les réseaux de partage des connaissances existants dans l'UE et les pays voisins. Une deuxième enquête, portant sur environ 250 agriculteurs et conseillers de 12 pays de l'UE, a aidé l'équipe BIOFRUITNET à identifier et à définir les ravageurs et les maladies les plus préoccupants dans les vergers biologiques. Cela a également révélé le niveau d’adoption de pratiques de gestion des vergers adaptées à l’agriculture biologique, en particulier celles liées à la sélection variétale, à la fertilisation, à la biodiversité fonctionnelle et à la protection des cultures. « Nous avons pu obtenir une vision actualisée et précise des défis auxquels sont confrontés les producteurs de fruits biologiques à travers l'Europe et identifier les domaines dans lesquels BIOFRUITNET pourrait leur être le plus bénéfique », ajoute Egerer.
L’équipe a ensuite examiné la littérature scientifique et grise existante pour préparer une large gamme de supports de communication et surmonter la barrière de la langue. Désormais disponibles en 10 langues, ils comprennent 30 courtes vidéos techniques, 100 résumés pratiques, cinq podcasts et trois cours d'apprentissage en ligne, chacun composé de quatre à cinq modules d'environ une demi-heure chacun. Un réseau européen de connaissances biologiques en pleine croissance Les nouveaux supports de connaissances de BIOFRUITNET fournissent une base solide pour la formation à la culture fruitière biologique, tandis que les réseaux de communication permettront un plus grand échange direct de connaissances entre les producteurs de fruits biologiques en Europe. « La création d’un réseau européen de réseaux de connaissances vise à maintenir et à développer davantage le transfert de connaissances à l’avenir », explique Egerer.
Le réseau de connaissances de l’UE est également conçu pour assurer la continuité des travaux du projet après son achèvement. Étant donné que le projet transcende les frontières de l’UE, intégrant des réseaux de connaissances de pays non membres de l’UE en Europe et dans la région méditerranéenne, son impact bénéficierait à une transition plus large vers une agriculture plus durable. « Parmi ces pays, on trouve ceux où la production de fruits biologiques en est encore à ses balbutiements, et où il existe donc un énorme potentiel de transition vers l'agriculture biologique », conclut Egerer.
- NATURLAND - VERBAND FUR OKOLOGISCHEN LANDBAU EV (NATURLAND)