Groupe opérationnel d'alerte rouge : Groupe opérationnel pour l'innovation dans les mesures de gestion de l'habitat et les besoins essentiels de la perdrix rouge comme modèle biologique

Parmi les mesures de gestion du gibier les plus utilisées liées au projet, on distingue les suivantes (sur lesquelles nous ferons des commentaires opérationnels liés au projet) : La mise en place d'abreuvoirs et de mangeoires, à notre connaissance, ne semble pas être un élément largement utilisé par les perdrix, mais il l'est par d'autres espèces (Casas et al. 2006).

Cependant, les études sur l’utilisation des fontaines à eau par les oiseaux, y compris la perdrix rouge elle-même, sont très rares, à tel point que le secteur de la chasse lui-même reconnaît que l’utilité ou la nécessité de ces approvisionnements artificiels n’est pas du tout claire (Díaz 2006). D'autre part, la supplémentation artificielle en eau et en nourriture pourrait même avoir des conséquences négatives pour la perdrix rouge ou d'autres espèces, car les mangeoires et les abreuvoirs constituent des points de dissémination et de transmission de maladies (Vicente et al. 2007 et Cardoso 2007).

La gestion de l’habitat, c’est seulement lorsque le chasseur peut contrôler la gestion du territoire, qu’il peut être viable d’établir des mesures de conservation adéquates ; situation qui en Aragon est très résiduelle. Il est donc plus faisable et viable de réorienter les installations actuellement gérées par les chasseurs, comme les abreuvoirs, pour générer des microhabitats bénéfiques pour les perdrix, en leur fournissant des insectes pendant la saison de reproduction (juin-août) et un abri et de l’air frais pendant l’été. À cet égard, il convient également de souligner les « îlots de biodiversité » avec des mesures subventionnées par la PAC actuelle ; et pourrait servir à établir des synergies entre l’agriculteur et les chasseurs qui effectuent l’utilisation et la gestion du gibier sur leurs terres.