Projet Horizon Europe CoCo : Co-créer la coexistence : promouvoir les politiques, les pratiques et l'engagement des parties prenantes pour intégrer la faune sauvage et le bétail dans des paysages multifonctionnels durables en Europe
- Taper Projet
- État Firmado
- Exécution 2024 -2027
- Budget alloué 4.876.764,11 €
- Portée Europeo
- Principale source de financement Horizonte Europa 2021-2027
- Site Web du projet Proyecto CoCo
La reconstitution des grands carnivores et herbivores a créé de nouveaux défis pour le pastoralisme, notamment des dommages à la faune sauvage, une augmentation des coûts et des conflits sociaux. Les désaccords entre les parties prenantes entravent les efforts visant à résoudre ces problèmes. Le projet CoCo, financé par l’UE, se concentrera sur la relation entre les pratiques d’élevage et les dommages causés à la faune sauvage, dans le but d’intégrer la gestion de la faune sauvage et pastorale.
Il évaluera les perceptions des parties prenantes, explorera les structures de gouvernance, examinera le potentiel des nouvelles technologies et réalisera une analyse coûts-avantages de divers scénarios de gestion. Le projet vise à collecter des données quantitatives auprès d’au moins 1 000 éleveurs, chasseurs et propriétaires fonciers, ainsi que des informations qualitatives auprès de centaines de parties prenantes dans 12 pays. Les résultats contribueront à l’élaboration d’une feuille de route pour la coexistence.
Le rétablissement des populations d’animaux sauvages (grands carnivores et grands herbivores) a créé de nombreux défis supplémentaires pour le pastoralisme, qui est déjà sous la pression de multiples facteurs socio-économiques. Ces défis comprennent des dommages (prédation), des coûts supplémentaires et de nombreux conflits sociaux. Certains des principaux obstacles à la résolution de ces défis sont les conflits entre les parties prenantes et la nature controversée des connaissances pertinentes. Le projet CoCo s’attaquera à ces obstacles en adoptant des approches multidisciplinaires avec une forte représentation des sciences sociales et une approche multipartite avec un engagement généralisé des parties prenantes qui facilite la co-création de connaissances avec une grande légitimité.
Le processus couvrira :
Relation entre les pratiques d’élevage et les dommages causés par la faune sauvage.
Moyens d’intégrer la gestion de la faune et la gestion pastorale.
Les perceptions et les valeurs que les différentes parties prenantes ont sur l’interface entre le pastoralisme et la faune sauvage.
Expérience avec différentes structures de gouvernance.
Le potentiel des technologies nouvelles et émergentes dans la gestion, la surveillance et le pâturage de la faune sauvage.
Une analyse coûts-avantages de différents scénarios de gestion pastorale et faunique.
Le projet utilisera des méthodes aussi diverses que des revues systématiques, des inspections sur le terrain, des entretiens en face à face, des groupes de discussion, des questionnaires et des modèles. L'ambition du projet est de collecter des données quantitatives originales auprès d'au moins 1 000 éleveurs, 1 000 chasseurs et 1 000 propriétaires fonciers, ainsi que des données qualitatives auprès de centaines d'acteurs déployés de manière comparative dans 12 pays.
Les informations issues des examens, des nouvelles analyses de données et de la modélisation seront intégrées dans une feuille de route de coexistence qui produira des recommandations politiques pertinentes pour une meilleure normalisation, harmonisation et intégration des systèmes de gestion des pâturages et de la faune sauvage. Cela réduira les conflits et garantira des paysages multifonctionnels pour les éleveurs et la faune sauvage.