Projet de la Fondation pour la biodiversité : ODinn

Depuis le début de l’ère industrielle, les grandes entreprises et les sociétés sont en grande partie responsables des problèmes environnementaux, écologiques et de pénurie de ressources qui affectent notre planète.

En Espagne, selon l'Observatoire du développement durable (2019), seules 10 entreprises ont émis 62 % du total des émissions fixes de GES en 2018. Si l'on parle de secteurs, on observe que le principal secteur polluant reste la combustion de combustibles fossiles ; Il s’agit du charbon, du fioul et du gaz, suivis du ciment, des raffineries et de la production d’acier.

Dans ce contexte, l’entreprise et l’environnement pourraient être conçus comme deux éléments opposés : il n’y a pas si longtemps, l’entreprise (industrie, construction, agriculture, etc.) était perçue comme une source de pollution et de destruction de l’environnement, et, de son côté, les préoccupations environnementales étaient considérées comme un frein au développement des entreprises et à la création d’emplois.

C’est pourquoi les entreprises jouent un rôle fondamental dans la transition vers des modèles de production plus durables. En outre, il est de plus en plus clair que, contrairement aux opinions traditionnelles, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises sont des valeurs qui augmentent la compétitivité, permettent la différenciation, la réduction des coûts, une gestion adéquate des risques et une augmentation de la productivité et de la satisfaction des employés et des clients.

L’innovation joue un rôle crucial dans tout cela : créer de nouvelles idées et solutions, générer des changements qui produisent finalement des résultats positifs, est étroitement liée à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.

À cette fin, un programme de formation sera offert, en présentiel et en ligne, entièrement gratuit pour les bénéficiaires. Il s’adresse aux salariés des entreprises ayant un potentiel et une marge de progression dans la mise en œuvre d’initiatives éco-innovantes.

Tout cela dans le but ultime d'améliorer les compétences et les qualifications des travailleurs ciblés en termes de durabilité dans l'activité commerciale, avec les améliorations qui en résultent :

1. Du côté des salariés : leur situation contractuelle, le maintien dans l’emploi et l’évolution professionnelle et
2. Pour les entreprises : le respect de la législation environnementale, de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et des ODD, ainsi que leur positionnement et leur différenciation, en intégrant leur stratégie d'affaires aux nouvelles stratégies environnementales, technologiques et d'innovation.
3. Le pourcentage de femmes participant au projet sera de 40 %, tandis que le pourcentage de participation des autres groupes prioritaires (la somme de tous les autres groupes à l’exception des femmes) sera de 70 %.