Des virus pour améliorer les cultures : une proposition de l'IBMCP (CSIC-UPV)
Description
Une équipe de chercheurs de l'Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire Végétale (IBMCP) et de l'Université Polytechnique de Valence (UPV) a publié un article dans la revue scientifique 'Nature Reviews Bioengineering' dans lequel ils préconisent l'utilisation de virus atténués pour améliorer les plantes. santé. Il aborde le paradoxe selon lequel l'utilisation de vaccins et de thérapies géniques est largement répandue pour la santé humaine et animale mais, d'un autre côté, leur utilisation en agriculture n'est pas encore autorisée, même dans des environnements très confinés.
Virus atténués pour l’amélioration des cultures
Dans son article, ce groupe de recherche international dirigé par l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire des plantes (IBMCP), centre commun du Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC), et de l'Université Polytechnique de Valence (UPV), souligne le lignes du chemin à suivre pour profiter des avantages de cette technologie dans le domaine de la santé des plantes et des cultures.
L'équipe considère que l'application de virus atténués pour améliorer les qualités des cultures, les rendant plus résistantes aux conditions climatiques extrêmes et changeantes, ou la production de compléments alimentaires pour améliorer la nutrition humaine pourraient être une alternative plus efficace et durable à l'utilisation de produits agrochimiques, et plus rapide. plutôt que d’utiliser des méthodes d’amélioration traditionnelles.
Des gènes qui pourraient réduire l’utilisation de produits agrochimiques
Les auteurs suggèrent que des vecteurs viraux, dérivés de virus atténués qui ne nuisent pas aux plantes, pourraient être utilisés pour insérer des gènes spécifiques dans les cultures améliorant ainsi leurs caractéristiques agronomiques. Par exemple, provoquer la floraison des plantes et accélérer les récoltes ; développer des variétés de cultures améliorées ; modifier la structure des usines pour faciliter leur adaptation à la mécanisation ; augmenter la tolérance à la sécheresse; ou produire des métabolites bénéfiques pour la santé humaine, entre autres applications.
Référence scientifique :
Pasin, F., Uranga, M., Charudattan, R., Kwon CT Ingénierie de bons virus pour améliorer les performances des cultures. Nat Rev Bioeng (2024). https://doi.org/10.1038/s44222-024-00197-y
Article disponible en libre accès : https://rdcu.be/dH1Jw