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life 36

Projet LIFE : Traitement des déchets d'élevage pour la production de biométhane destiné à être utilisé dans les véhicules agricoles et les biofertilisants.

  • Taper Projet
  • État Rempli
  • Exécution 2020 -2024
  • Budget alloué 2.291.942,00 €
  • Portée Europeo
  • Communauté autonome Madrid, Comunidad de
  • Principale source de financement VIE
  • Site Web du projet Web del proyecto
Description

LIFE SMART AgroMobility se concentre sur la viabilité technique, économique et environnementale d'un nouveau modèle de gestion des déchets d'élevage (lisier de porc) par biodigestion avec des biodigesteurs innovants et à faible coût.

Description contextuelle

Les déchets d’élevage non gérés constituent une source majeure d’émissions diffuses de méthane (CH4), de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxyde nitreux (N2O). Selon un rapport annuel sur les GES, le secteur agricole est responsable de 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 2016).

Les élevages intensifs sont les plus grands émetteurs de ces gaz en raison de la concentration des animaux dans des espaces restreints. La gestion du fumier génère environ 230 à 106 tCO2eq/an, les porcs étant responsables de 40 % de ces émissions. Le méthane et l’oxyde nitreux sont les principaux gaz émis lors de la production agricole, notamment lors de la manipulation du bétail et de son fumier. La gestion de ces déchets par des procédés de biodigestion anaérobie permet d’éviter la génération de ces émissions, tout en produisant du biogaz qui subit une purification supplémentaire (valorisation) pour devenir du biocarburant (biométhane). L’utilisation du biométhane comme carburant dans les véhicules, en remplacement des carburants fossiles conventionnels, entraîne une réduction des émissions de CO2e (2 kg de CO2 par m3 de biométhane produit). De même, les moteurs à combustion au gaz naturel comprimé (GNC) produisent des émissions de particules volatiles et de NOx inférieures à celles des moteurs diesel utilisés dans les véhicules et les machines agricoles.

Objectifs

Démontrer la viabilité technique, économique et environnementale d'un nouveau modèle de gestion des déchets d'élevage (lisier de porc) par biodigestion avec des biodigesteurs innovants et à faible coût. Le prototype utilisera la biotechnologie des microalgues pour le processus de valorisation et de production de biométhane et sera capable de fournir du carburant à deux véhicules légers.

Résultats

Biodigesteurs à faible coût pour lisier de porc, d'une capacité totale de 150 m3. 2 100 m3 de lisier sont gérés, générant 36 tCH4/an, évitant l'émission de 730 tCO2/an. Le procédé permet une économie de 2,57 kgCO2e par kg de viande produite (42% de réduction des émissions).

Prototype de nouvelle technologie (microalgues et bactéries et élimination simultanée de CO2 et H2S) pour l'obtention de biométhane. L'usine de traitement biologique de raffinage disposera d'une surface de 1 500 m2 de photobioréacteurs pour la culture de microalgues, qui permettront de traiter un débit de biogaz de 80 m3/jour. Ce flux correspond à 82% du biogaz produit dans le digesteur, le reste étant consommé pour générer de la chaleur.

Nouveau procédé de raffinage (élimination des polluants traces tels que les composés organiques volatils, NH3, H2S) et de compression du biométhane, basé sur un procédé multiphasé. L'étape finale du traitement produit du biométhane de haute pureté, comprimé à une pression de 250 bars, adapté à l'approvisionnement des véhicules via la station-service spécialement conçue.

Démonstration grandeur nature de l'utilisation du biométhane produit pour alimenter deux types de véhicules : véhicules légers et tracteurs. Basé sur la production de biométhane obtenue lors des phases précédentes, il permettrait une autonomie allant jusqu'à 280 000 km (véhicule léger).

Le digestat (résidu solide issu du processus de biodigestion) a une valeur en tant qu’engrais organique. Les microalgues produites dans le photobioréacteur, en raison de leur teneur en N et P et de la présence de phytohormones et de fongicides naturels, constituent un biofertilisant. Les biofertilisants minimisent indirectement l’empreinte carbone du secteur agricole européen en réduisant la consommation d’engrais azotés synthétiques.

Coordonnées
  • Nom du coordinateur/entité : Marcelo F. Ortega Romero  
  • Adresse postale : Ramiro de Maeztu, 7, 28040, Madrid

Coordonnateurs
  • UNIVERSIDAD POLITéCNICA DE MADRID
Collaborateurs
  • NTTDATA (NTT DATA EUROPE & LATAM GREEN ENGINEERING SL)
  • COPISO(COPISO SORIA, S.C.)
  • GASNAM(ASOCIACIóN IBéRICA DE GAS NATURAL Y RENOVABLE PARA LA MOVILIDAD)
  • FUNGE(Fundación General de la Universidad de Valladolid)
  • EREN(Ente público Regional de la Energía de Castilla y León)
  • UVA(UNIVERSIDAD DE VALLADOLID)
  • NGVA(Natural & bio Gas Vehicle Association)