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Projet de la Fondation pour la biodiversité : Réponses divergentes au réchauffement climatique dans la biodiversité des agroécosystèmes céréaliers

Description

Le projet « Réponses divergentes au réchauffement climatique dans la biodiversité des agroécosystèmes. La « Recherche d'espèces de mauvaises herbes indicatrices du changement climatique », lancée par l'Institut national de recherche et de technologie agricole et alimentaire (INIA), vise à évaluer l'effet du changement climatique sur la diversité des espèces de mauvaises herbes présentes dans les agroécosystèmes céréaliers des régions centrales et méridionales de la péninsule ibérique. L’initiative est soutenue par la Fondation pour la Biodiversité. En général, la surveillance de la biodiversité est un moyen d’obtenir des informations sur l’état de l’écosystème et sa dynamique de changement en relation avec les activités humaines dans une zone.

Elle repose sur l’observation régulière des changements potentiels de variables préalablement convenues dans un temps et une zone spécifiques, et sur leur évaluation ultérieure. Dans ce cadre, la mise en œuvre d’un programme de suivi des espèces adventices dans les agroécosystèmes céréaliers de la zone étudiée (partie centre-sud de la péninsule) contribue à la détection des changements.

Les connaissances générées sur la présence d'espèces de mauvaises herbes dans les différentes latitudes étudiées permettent une gestion adéquate de l'impact que peuvent produire les changements dans les variables environnementales, afin de pouvoir l'éviter et/ou le minimiser, tout en garantissant l'efficacité des mesures de gestion.

La localisation géographique des espèces adventices, plus ou moins thermophiles, dans les agro-écosystèmes céréaliers contribue à la détection des changements de température qui peuvent survenir dans ces systèmes à l'échelle régionale ou locale.

Objectifs

Évaluer l’effet du changement climatique sur la diversité des espèces de mauvaises herbes présentes dans les agroécosystèmes céréaliers du centre-sud de la péninsule ibérique.

Résultats

Conclusions générales de ce projet :

  1. Le changement climatique influence la pression exercée par les mauvaises herbes sur les agro-écosystèmes.
  2. Les services écosystémiques fournis par les mauvaises herbes dans les agroécosystèmes céréaliers peuvent être compromis par le changement climatique.
  3. Les mauvaises herbes peuvent être un indicateur d’un changement des conditions environnementales.
  4. Des exigences ont été établies pour considérer une mauvaise herbe comme potentiellement indicative d’un changement des conditions climatiques.
  5. Les modèles de répartition géographique des mauvaises herbes sensibles à la température peuvent faciliter la conception de nouvelles stratégies de gestion des mauvaises herbes dans les futurs scénarios de changement global.