Les épidémies de variole ovine et caprine se multiplient en Andalousie
Description
Les nouveaux foyers ont été détectés dans deux exploitations agricoles situées dans les communes grenadines de Cúllar et Benamaurel, toutes deux situées dans le rayon de surveillance du premier foyer.
Dans le premier cas, Cúllar, la maladie a été détectée dans une exploitation de 170 ovins et 20 chèvres suite à la visite que les services vétérinaires officiels du Gouvernement d'Andalousie effectuent dans toutes les exploitations agricoles comprises dans la zone de restriction.
Quant au foyer de Benamaurel, il a été localisé dans une exploitation agricole comprenant un troupeau de 352 animaux (340 ovins et 12 caprins). Il s'agit du troisième foyer déclaré en Andalousie.
Rappelons que le VOC est une maladie d'origine virale qui était éradiquée en Espagne depuis 1968, jusqu'à ce que le 19 septembre un foyer soit identifié dans la municipalité grenadine de Benamaurel.
Des cas sporadiques avaient déjà été détectés au sein de l'UE, les derniers en Grèce et en Bulgarie en 2014. De même, il reste endémique en Afrique (y compris dans les pays du nord du continent, comme le Maroc, l'Algérie et la Tunisie), ainsi qu'au Moyen-Orient. Orient et Asie.
Il s'agit d'une maladie non zoonotique, qui touche exclusivement les espèces ovine et caprine, et qui ne peut en aucun cas être transmise à l'homme, que ce soit par contact direct avec les animaux ou par leurs produits.
Le ministère rappelle l'importance d'appliquer des mesures de biosécurité adéquates dans les élevages ovins et caprins, ainsi que dans le transport des animaux. De même, il est essentiel de garantir le bon fonctionnement des systèmes de surveillance passive pour détecter l'éventuelle entrée de la variole ovine et caprine dans d'autres élevages, d'où l'importance de communiquer tout signe de la maladie aux services vétérinaires officiels.