Le secrétaire général de l'Agriculture souligne l'importance de rétablir les flux commerciaux de produits alimentaires et d'engrais pour la sécurité alimentaire mondiale
Description
Le secrétaire général de l'Agriculture et de l'Alimentation, Fernando Miranda, a souligné aujourd'hui la nécessité de rétablir les flux commerciaux de produits alimentaires et d'engrais pour garantir la sécurité alimentaire dans le monde, menacé par la situation de guerre en Ukraine, et en particulier dans les pays les plus vulnérables. indiquant notamment qu'il est nécessaire de maintenir l'accord sur les céréales de la mer Noire, pour garantir le commerce de ces produits.
Lors de la réunion ministérielle du G20 sur l'Agriculture, qui se tiendra du 15 au 17 juin à Hyderabad (Inde), Fernando Miranda a notamment évoqué l'importance de l'accord pour l'exportation de céréales d'Ukraine à travers la mer Noire, qui sera valable jusqu'à Le 18 juillet après la dernière prolongation convenue avec la Russie.
La réunion d'Hyderabad vise à définir une feuille de route pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition mondiales, renforcer les efforts internationaux pour parvenir à des systèmes agroalimentaires durables et rendre les moyens de subsistance agricoles inclusifs, équitables et économiquement viables pour les producteurs.
Dans cette édition, comme dans la précédente, sous présidence indonésienne, le consensus soulève des difficultés quant aux conséquences sur les systèmes alimentaires de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine. Le secrétaire général a apprécié les efforts déployés par l'Inde, qui assure la présidence actuelle du forum agricole, pour faire avancer les négociations au sein du G20.
Fernando Miranda a souligné que l'invasion russe de l'Ukraine a aggravé les problèmes alimentaires mondiaux et a provoqué une perturbation du commerce des aliments et des engrais. Il existe une situation de grande volatilité, avec une augmentation des prix des intrants et des produits alimentaires, avec des conséquences qui se font sentir dans tous les pays, en particulier dans les plus vulnérables car plus dépendants des importations alimentaires.
La présidence indienne a identifié quatre domaines prioritaires sur lesquels mener des discussions et rechercher un consensus, à savoir : la sécurité alimentaire et la nutrition ; Agriculture durable avec une approche intelligente face au climat ; Chaînes de valeur agricoles et systèmes alimentaires inclusifs ; et la numérisation pour la transformation agricole.
Dans l'après-midi, le Secrétaire Général de l'Agriculture a participé à une table ronde sur la préservation de la biodiversité et des services écosystémiques et la sécurité alimentaire, au cours de laquelle il a souligné le rôle de la Politique Agricole Commune (PAC), à travers la conditionnalité et les éco-régimes, promouvoir une agriculture adaptée aux conditions climatiques, durable et rentable pour les agriculteurs. À cet égard, il a souligné la nécessité d'impliquer les agriculteurs à travers la formation et le transfert de connaissances pour faciliter le changement vers des pratiques plus efficaces sur le plan économique et environnemental.
RÉUNION MINISTÉRIELLE SUR L'AGRICULTURE DU G20
En plus de rechercher de nouveaux domaines de coopération, la réunion du G20 passe en revue les progrès réalisés dans les initiatives promues lors des éditions précédentes et tente d'adopter une déclaration de consensus.
La formation agricole du G20 a contribué au fil des années à consolider diverses initiatives qui contribuent à la coopération internationale en ces matières. C’est le cas du Système d’Information sur les Marchés Agricoles (AMIS), du Group of Earth Observations Global Agricultural Monitoring Initiative (GEOGLAM), de l’Initiative Blé, de la Plateforme d’Agriculture Tropicale (TAP), de la Plateforme de Gestion des Risques Agricoles (PARM). , et la Plateforme technique sur la mesure et la réduction des pertes et gaspillages alimentaires (TPFLW).
Dans sa dernière édition en 2022, la formation agricole du G20 a chargé l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de mener une étude pour examiner et évaluer les réponses de différentes institutions. ils ont abordé les problèmes de sécurité alimentaire liés à la pandémie et à la guerre en Ukraine. Ce document a été publié en avril dernier et sera également examiné lors de la réunion.
Le document, en anglais, est disponible au lien suivant :
https://www.fao.org/3/cc5392fr/cc5392fr.pdf