Projet de la Fondation pour la biodiversité : Marges pour la biodiversité
- Taper Projet
- Exécution 2021
- Portée Europeo
- Principale source de financement Fundación Biodiversidad
- Site Web du projet Web proyecto (Fundación Biodiversidad)
Le projet a déterminé que la plantation de bordures fleuries dans les champs agricoles augmente considérablement la biodiversité.
La conclusion est qu’il est possible de concilier conservation et production en établissant un équilibre entre l’engagement du secteur agricole et l’amélioration de la durabilité environnementale grâce à l’augmentation de la biodiversité.
L’initiative a fourni aux agriculteurs des informations détaillées afin qu’ils puissent sélectionner différentes espèces pour constituer leurs marges de biodiversité.
- Revue bibliographique des espèces à mettre en œuvre d'un point de vue ornithologique, entomologique et agronomique.
- Sélection des espèces à planter et détermination des essais combinant différents mélanges de plantes, périodes de plantation et systèmes de plantation.
- Sélection des zones où les expériences seront réalisées, en tenant compte des différentes conditions climatiques et productives.
- Sessions de formation pour les techniciens territoriaux.
- Sélection des exploitations agricoles qui collaboreront et signature d’accords de collaboration avec les agriculteurs.
- Mise en œuvre de marges pour la biodiversité.
- Suivi de l'interaction des marges testées avec la population d'insectes.
- Suivi de l'interaction des marges avec la population d'oiseaux.
- Suivi agronomique des marges et de leur interaction avec les cultures commerciales.
- Analyse des résultats et diffusion du projet.
En Espagne, l’agriculture est une activité clé dans la gestion des ressources naturelles et la protection de la biodiversité et de l’environnement. Cependant, selon l’Union des petits agriculteurs et éleveurs (UPA), au cours des dernières décennies, on a constaté un déclin important des populations d’espèces sauvages dans nos zones agricoles, en particulier les pollinisateurs et les oiseaux. Le maintien de la biodiversité dans ces milieux est particulièrement important en raison des multiples services qu’elle fournit, tels que : la pollinisation, le contrôle biologique ou la mobilisation des nutriments.
Pour cette raison, selon l'organisation, la mise en œuvre d'éléments paysagers contribuant à la diversité est présentée comme un moyen de promouvoir des habitats adaptés à la faune et à la flore sauvages et de maintenir la fourniture de services nécessaires à l'activité agricole. Ce projet a cherché à faire progresser les connaissances sur l’utilisation des marges multifonctionnelles comme outils de promotion de la biodiversité dans les systèmes agricoles.
L’objectif principal du projet était d’identifier et d’évaluer les différents mélanges d’espèces végétales à installer sur les marges, les îlots de végétation et les corridors multifonctionnels en fonction de leur impact sur la biodiversité, ainsi que de définir des critères de gestion pour ces espèces.
Les objectifs spécifiques ont été les suivants :
- Obtenir des informations existantes liées au domaine d’études.
- Analyser et évaluer les différents mélanges d’espèces végétales dans la population d’insectes pollinisateurs.
- Analyser et évaluer les différents mélanges d’espèces végétales en fonction de leur interaction avec la population d’oiseaux.
- Analyser la mise en œuvre des marges multifonctionnelles d'un point de vue agronomique.
Le projet Marges de Biodiversité a cherché à identifier et évaluer les différents mélanges d'espèces végétales à installer sur les marges, les îlots de végétation et les corridors multifonctionnels en fonction de leur impact sur la biodiversité et à définir des critères de gestion pour ceux-ci. Après deux années de travail, il a été conclu que la plantation de bordures fleuries dans les champs agricoles augmente considérablement leur biodiversité. Suite à cette initiative, il a été conclu qu'il est possible de concilier conservation et production, en permettant un équilibre entre l'engagement du secteur agricole envers la société en fournissant une alimentation suffisante et de qualité et l'amélioration de la durabilité environnementale grâce à une biodiversité accrue.
Tout au long de sa mise en œuvre, le projet a fourni aux agriculteurs des informations détaillées afin qu’ils puissent sélectionner différentes espèces pour composer leurs marges de biodiversité en fonction du type de culture qu’ils cultivent. De plus, des recommandations spécifiques ont été fournies qui aideront le secteur agricole à accroître le succès de la mise en œuvre des bordures fleuries. En outre, le projet a produit des conclusions et des recommandations utiles à une époque de changement dans la politique agricole commune, qui seront utiles aux administrations et au secteur agricole pour pouvoir aborder les améliorations de la biodiversité dans les champs espagnols avec plus de confiance. Les principaux résultats obtenus sont les suivants : Les pollinisateurs présents en marge sont multipliés entre 13 et 18 fois par rapport à une culture céréalière. Les insectes auxiliaires augmentent de 5,5 fois par rapport aux cultures céréalières. La présence de ravageurs est réduite sur les marges par rapport aux cultures céréalières. Jusqu’à 458 espèces de pollinisateurs et 174 espèces d’auxiliaires ont été identifiées en marge de la biodiversité.
De ce total, 12 espèces d’abeilles sauvages et deux espèces de papillons sont protégées et incluses dans le réseau de l’UICN, en plus de 16 espèces endémiques ibériques. Selon les conclusions de l'organisation, le choix des espèces végétales est essentiel pour assurer, d'une part, un habitat adapté aux insectes, mais aussi pour assurer la productivité des exploitations agricoles, en évitant toute interférence avec celle-ci et, si possible, en attirant des insectes auxiliaires qui peuvent devenir des alliés contre les ravageurs.
Enfin, il est également conclu que la biodiversité des marges par rapport aux marges touchées par des attaques sévères de graminées annuelles est 10 fois plus élevée chez les espèces pollinisatrices et 5 fois plus élevée chez les espèces d'insectes auxiliaires.
- Unión de pequeños Agricultores y Ganaderos (UPA)