Projet de la Fondation pour la biodiversité : Programme d'innovation verte et d'intrapreneuriat

Dans le domaine de l’économie verte, des rapports tels que Skills for Green Jobs (Cedefop, 2018) et d’autres soulignent que la transition vers une économie plus verte exige que les entreprises et les travailleurs disposent des connaissances et des compétences nécessaires. Et il ne s’agit pas seulement de questions techniques liées aux enjeux verts ou environnementaux, mais aussi de compétences transversales ou soft skills. Selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement, l’innovation est l’un des facteurs clés de la création et du maintien d’emplois. L’un des meilleurs moyens de favoriser l’innovation est l’intrapreneuriat, un phénomène croissant parmi les grandes entreprises espagnoles, même s’il n’a pas encore atteint les PME avec la même intensité. Il s’agit d’un ensemble d’initiatives développées par les entreprises pour améliorer leur capacité entrepreneuriale, leur position concurrentielle et créer de la valeur. Développer des activités entrepreneuriales au sein d’une organisation est essentiel à la survie et au développement des entreprises, afin d’innover ou de reformuler le modèle d’affaires dans une perspective environnementale optimale. Une étude récente du CISE et de la Banque Santander (2017) souligne l’importance de ce phénomène, puisque 85 % des entreprises conviennent que l’intrapreneuriat a des effets positifs sur l’entreprise et 77 % affirment que cet effet se traduit par une augmentation des ventes.

Cinq programmes seront réalisés dans deux communautés autonomes différentes : l'Estrémadure et l'Andalousie, pour atteindre un minimum de 85 personnes (17 participants dans chaque programme).

Le pourcentage de femmes participant au projet sera de 50 %, tandis que le pourcentage de participation des autres groupes prioritaires (la somme de tous les autres groupes à l’exception des femmes) sera de 45 %.